samedi 26 janvier 2008

texte lu pendant le vernissage

Nous sommes arrivés en aout 93 à Roubaix.

A l’époque, Roubaix n’était pas tout à fait le même qu’aujourd’hui. C’était un véritable contraste avec le sud ouest que je venais de quitter. Mais très vite je m’y suis attachée. J’ai été surprise, enchantée, agacée parfois mais jamais indifférente.

J’étais loin d’imaginer, à cette époque que j’exposerai un jour ici. Si on me l’avait dit (ou prédit) je ne l’aurai pas cru !!!


J’aime le Nord. Mes filles y sont nées. Mais comme à chaque fois, et j’en ai passé des régions, je me sens « de passage… » . Pas totalement ancrée, en mouvement, prête à repartir (peut être) vers d’autres lieux, d’autres horizons…

De ce sentiment est né en cette fin d’année 2007 un travail artistique (que je n’explique pas) , spontané, réalisé en très peu de temps, 17 toiles, des visages… Comme pour remplir le vide, la solitude très présente depuis ce mois de septembre 2007…Des visages comme synonymes de présences mais aussi visages qui passent, qui ne restent pas.

Je remercie l’équipe de l’Office du tourisme :et en particulier Héléne et Julie pour l’aide apportée à la préparation de ce
ce vernissage et pour avoir accepté cette exposition.

Contente de vous recevoir ce soir. Vous remplacez tous ces visages couchés sur la toile. Vous êtes bien plus vivants qu’eux et vous allez me le prouver en allant boire un coup !!

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