samedi 29 septembre 2007



"l'attente"
acrylique et café sur toile ...
80/80cm

l'attente.... Mais laquelle, celle de la bétise.... oui je crois que je ne l'ai pas toujours attendue... elle m'a même souvent rattrapée...

L'attente, celle du bonheur...
L'attente d'évoluer , de progresser, de grandir aussi...

L'attente, mélange de café, de colle, d'épices ...

épurée...




"si tu manges une glace tu seras battue..."

acrylique et techniques mixtes sur toile 130/97 cm
2007

cette toile a été réalisée dans l'atelier roubaisien,rue de Chanzy...
un matin, sur France Inter, une voix qui me touche, une histoire incensée, entre le bruit des bols du petit déjeuner, et les pots de confiture à la groseille...Une histoire qui raconte que les femmes afghanes, n'ont pas le droit de manger une glace sinon elles seront battues....

En peignant cette toile j'ai voulu m'éloigner de mes petits problèmes existentiels... me tourner vers ailleurs...

C'est la seule toile que j'ai , à ce jour, peinte rue de Chanzy...D'autres sont en gestation.





Pour plus d'informations concernant ces travaux
06 33 76 45 24


60 euros chacun encadré
27/33 cm

mardi 11 septembre 2007

cliquez sur le lien "fil à livre " ci dessous et découvrez quelques photos du Lot

fil à livre

dimanche 9 septembre 2007

Nicolas de STAËL


je lis une biographie de Nicolas de STAËL dont la vie et l'oeuvre me passionne.
"Le Prince foudroyé la vie de Nicolas de Staël" Laurent GREILSAMER

Outre la beauté de l'artiste, sa sensibilité à fleur de peau, son intelligence et son immense talent me laissent à penser que sans passion , nous ne sommes pas grand chose...


Nicolas de Staël (baron Nicolaï Vladimirovitch Staël von Holstein), né le 5 janvier 1914 à Saint-Pétersbourg, mort le 16 mars 1955 à Antibes, fut un peintre dont la méthode le rapproche d'un sculpteur, où même le noir était lumière, et la texture unique de ses toiles ont exploré des lignes de force inédites.

Le père de Nicolas de Staël était vice-gouverneur de la forteresse Pierre et Paul à St-Pétersbourg jusqu'en 1917. Sa famille est contrainte à l’exil en 1919 en Pologne après la révolution. Ses parents y meurent. Orphelin, Nicolas de Staël est confié par sa marraine à une famille de Bruxelles, les Fricero, en 1922. Il étudie à l'Académie royale des Beaux-Arts de la Ville de Bruxelles, et, en cours du soir, à l'Académie des Beaux-Arts de la Commune de Saint-Gilles-lez-Bruxelles. Dans les années 1930, il voyage à travers l'Europe, vit à Paris 1934 et au Maroc 1936 (où il rencontre sa compagne, la peintre Jeannine Guillou, qui apparait dans ses peintures de 1941 et 1942). Il rejoint la Légion étrangère en 1939 et est démobilisé en 1941.

Il vit alors à Nice où il rencontre Alberto Magnelli, Jean Arp, Sonia Delaunay et Robert Delaunay qui inspirent ses premières peintures abstraites, les Compositions. En 1943 (sous l'occupation nazie), De Staël retourne à Paris avec Jeannine; ces années de guerre sont très difficiles (Jeannine meurt en 1946). Il rencontre alors Braque et une première exposition en 1944 avec Kandinsky et Magnelli attire sur lui la critique. Il connait un grand succès aux États-Unis et en Angleterre au début des années 1950 mais en 1953 une dépression l'isole dans le sud de la France puis à Antibes), où il se suicide en se jetant de la fenêtre de son atelier en 1955.





La carrière de de Staël s'étale sur 15 ans à partir de 1940 et sur plus de mille œuvres, influencées par Cézanne, Matisse, Picasso, Fernand Léger et Chaim Soutine, aussi bien que par les maîtres flamands Rembrandt, Vermeer et Hercules Seghers.

A partir de 1942, de Staël rompt avec la peinture classique, figurative, pour une abstraction radicale. Pendant dix ans, il travaille une pâte sur-nourrie d’huile, l’alourdissant ou l’allégeant, à l’aide de couteaux, de truelles ou même de taloches à mortier (Grand Parc des Princes, 1952). Ces épaisseurs et ces opalescences se trouvent parfois rassemblées, comme éléments de la composition, dans une seule toile (Ciel à Honfleur, 1952).

Après avoir vu le match France-Suède au parc des Princes en 1952, il peint la série des Footballeurs.

Puis il revient à la fluidité du pinceau, à la dilution de l’huile étalée au coton ou à la gaze, et la matière de ses toiles, d’accidentée et rugueuse, se fait de plus en plus légère, impalpable. Elle se dissout comme dans son ultime toile, Le Concert.


l'art contemporain dans le Lot





lundi 3 septembre 2007




dessin pastel sec et à l'huile

32/46cm
encadré sous verre

60 euros chacun
le premier est vendu

aout 2007 Cahors
Nicole FRAYSSE