dimanche 28 décembre 2008

êtres perdus ...


Brume lunaire a disparu....Pour laisser place au néant...
Très difficile de reprendre la peinture...

espace trop réduit.... Difficulté de se mouvoir...

Nouvelle toile toutefois...En cours de réalisation

"êtres perdus"...peut être dans la brume lunaire ...

samedi 27 décembre 2008

Brume lunaire (suite)




achats à Noyelle Godeau ( Pas De Calais) : peinture blanche, plâtre, colle... toile de lin...

Brume lunaire se transforme... L'émotion du jour teintée de souvenirs...Demain j'irai peindre dans le seul lieu que j'aime près de la mer pas loin de Bray Dunes...Mon endroit exotique comme j'aime le nommer...Ramener du sable de la mer...

Brume Lunaire s'est teintée de gris... Gris du bâton d'huile, de l'acrylique blanche mélangée à l'encre de Chine... Graffitis divers gravés dans la matière...Comme pour laisser une trace...

brume lunaire




une partie de la nuit à créer...

toile, pigments naturels, brun, beige, blanc... pointe de gris...rappelant les ciels d'ici.... Mais toile décidément terrienne, terriblement terrienne...

Elle pourrait s'appeler, brume lunaire sur Malo...

27
décembre 2008

Nicole FRAYSSE

vendredi 26 décembre 2008



démarrage...

Collage vieux journal, lavande... bandes plâtrées

acrylique blanche posée au couteau...sur toile de coton (60/60cm)

Renaissance



...L'esprit libéré, je reprends les pinceaux...Le moment est revenu.... Le désir de continuer à vivre , à peindre, à aimer.

Je brûle de désir lorsque je regarde cette toile blanche et les sensations reviennent ...Chopin m'accompagne avec la musique du film "the pianist" de Roman Polanski.

Plus d'inquiétude, mes pinceaux et crayons, fidèles compagnons de voyage...me retrouvent après une année d'absence.

J'ignore comment ils vont me guider et c'est bien là le moment le plus intense de la création...l'inconnu... le mystère...

J'ai pas d'idées précises ... des tons clairs probablement... sur des formats moyens , espace oblige...

Vont m'accompagner, des ballades à la campagne, dans les Flandres en Hiver, regarder le ciel changeant... se souvenir des belles choses , éphémères, fortes, ou légères...Oublier les malentendus, la médiocrité, les mesquineries de la vie...S'élever pour être plus fort, et plus disponible au partage...

lundi 8 décembre 2008

la création serait elle liée à une quelconque dépendance psychotrope ou juste à un talent à exprimer?
voici l'adresse de mon second blog "fil à livre"

Il suffit de cliquer dessus....!!!

jeudi 27 novembre 2008

Séraphine Louis

infos récoltées dans le blog "à sauts et à gambades" concernant le film de Martin Provost sur l'artiste Séraphine Louis

Séraphine retrace la vie de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis (1864-1942), artiste peintre dont les toiles fleuries sont souvent rapprochées de l’art naïf.

C’est aussi la troisième réalisation de Martin Provost, qui sert ici un film tout en nuance, plein d’élégance et d’émotion. En effet, ce film s’attache à un personnage méconnu avec une attention et une délicatesse rares dans cinéma biographique français (je pense à l’effrayant La Môme, monstre cinématographique et biographique, ramassis de clichés et d’effets épuisants), mais il a aussi le mérite d’éviter bien des écueils du film sur l’art (exit la grande scène de l’artiste furieusement inspiré devant sa toile…). Il convient d’emblée de saluer la performance de Yolande Moreau, dont le physique épais, le parler fruste et surtout le talent, rendent le personnage de Séraphine très attachant et plein de grâce. Mais cela est dû aussi en grande partie à la subtilité du filmage et de la mise en scène, qui jamais ne cherchent à rien souligner. C’était pourtant l’un des risques majeurs : montrer avec emphase tout ce que peut receler de poétique un personnage simple, la grâce des brutes. Mais non, Martin Provost respecte l’intégrité de Séraphine, sa dévotion sans mesure ou bien ses rêves de gloire quand la reconnaissance l’atteint enfin. L’erreur aurait été de faire de Séraphine une Félicité ; mais le film n’est en rien Flaubertien, ni le récit ni la mise en scène n’ont cette austérité extrême d’Un cœur simple, et heureusement. Si le cœur de Séraphine est simple, le réalisateur entend en tirer la profondeur et l’énergie.

L’histoire de Séraphine, c’est celle d’une femme de ménage qui gagne difficilement sa vie, mais qui dépense le peu qu’elle gagne dans l’achat de pots de peinture. C’est son ange gardien qui lui a intimé l’ordre de peindre, et c’est toujours profondément inspirée par la Vierge qu’elle peint, à quatre pattes, dans le minuscule réduit qui lui sert de chambre. Pour préparer ses couleurs elle a “ses petits secrets” : du sang de porc dont elle prélève quelques centilitres chez un boucher, de la cire fondue des cierges, etc… Mais à aucun moment le film ne tombe dans le misérabilisme ; l’émotion est ailleurs, dans l’obstination fervente d’une femme assiégée par une vision qu’elle sait divine. Ce qui intéresse le réalisateur, c’est justement cette dévotion absolue de Séraphine à son art, qui peint sans rien attendre en retour. Citant Thèrése d’Avila, elle rappelle que l’on trouve Dieu dans ses casseroles. Peindre, c’est un acte de piété, de foi, un acte d’amour et de reconnaissance, peu importent les conditions misérables de vie et les humiliations quotidiennes ; et il fallait beaucoup de réserve et de discrétion pour rendre cette équation spirituelle à l’écran sans la rendre lourde ou démonstrative.

Le film se centre sur la rencontre de deux solitudes : celle de Séraphine, et celle du marchand d’art Wilhelm Uhde, (Ulrich Tukur) l’un des premiers acheteurs de Picasso, découvreur du douanier Rousseau. Uhde, qui à la veille de la Première Guerre mondiale s’est retiré à Senlis afin de trouver un peu de paix, et a Séraphine comme femme de ménage. Premier admirateur de ses toiles, dont il a connaissance par un heureux hasard, il va la pousser à perfectionner son art. C’est grâce à lui qu’elle approfondira sa vision artistique, que les quelques pommes ou fleurs qu’elles peignaient sur une planche de bois viendront remplir des toiles géantes de leurs motifs répétitifs et de leurs couleurs enflammées. - Moi aussi, il m’arrive d’avoir peur de mes toiles, confie-t-elle… - De retour en France après la guerre, il devient son mécène, et lui promet une exposition à Paris qui ne verra malheureusement jamais le jour à cause de la crise économique des années trente. Après quoi l’on voit Séraphine sombrer dans la folie avant d’être internée à Clermont. Elle mourra en 1942, à Villers sous Erquery.

La musique de Michael Galasso (auteur de la mémorable bande son d’In The Mood for Love, rien que ça !) sert merveilleusement le film. Les cordes ne trament aucune mélodie, mais vibrent plus ou moins fort, passent en un instant de l’harmonie à la dissonnance ; tout cela forme un écho pénétrant au destin de Séraphine, qui assume son intensité et son étrangeté.

A l’occasion de la sortie du film, le Musée Maillol organise une rétrospective sur Séraphine de Senlis depuis le 1er octobre jusqu’au 5 janvier 2009. Télécharger la brochure.


mardi 25 novembre 2008

femme, mère, peintre...

Est il encore si difficile, au XXI siècle de créer en tant que femme et ...mère?

Peindre n'est il alors qu'un loisir? pour faire plaisir à ceux qui nous le demande on dira oui, pour les autres on expliquera que c'est une passion qui se niche au fond du ventre et que l'on fait vivre...une fois les courses finies, le ménage terminé, les enfants couchés....Les week ends de rare liberté...

Et puis vient le temps des possibilités: expositions, présentation, partage...

Et la question , la première question "alors tu as vendu?..."...Mais jamais "ils ont aimé?...", "... combien sont venus voir...?, "Comment t'est venue cette idée..." etc etc...

Femme peintre? Femme créatrice? Femme imaginative?

Mère poule? Mère responsable? Mère pressée...

Femme, mère qui peint?

Mère femme qui peint?

Mère qui peint?

Qui peint?

Peint....

oui...


Que c'est difficile de créer, d'aimer, d'élever....

Que c'est cruel d'être encore dominé par le masculin...

Un peintre? Une peintre?

Un artiste? Une artiste?

Et que c'est doux de mettre les mains dans les couleurs, dans l'encre, dans l'huile, dans les pigments.... De se demander ce qui va arriver lorsque le pinceau se met à danser sur la toile...Sans réellement savoir ce qui va se passer, quelle surprise va surgir du grattement du couteau sur la matière déjà en place...

Homme ou femme la surprise est toujours là, cruelle, désespérante parfois, sublime aussi ....


que c'est difficile d'être femme, peintre , mère...

lundi 24 novembre 2008

nouveau projet artistique...

un travail probable sur les femmes et leurs conditions de vie...

Loin ou proche de chez nous, des femmes pour exister, vivre, doivent se battre ou lutter contre le machisme et la médiocrité, contre le sentiment de supériorité de certains hommes...Pas besoin d'aller très loin.... 100 km, 200 m..

Travail pictural en cours...

lundi 20 octobre 2008

journées portes ouvertes atelier d'artiste





Je remercie les personnes qui sont passées ce week end dans le cadre des journées "portes ouvertes atelier d'artistes"

quelques photos...

mercredi 8 octobre 2008

Accrochage expo...






profitez bien des bonnes galettes (et salades!)...Venez découvrir ce lieu lumineux, et chaleureux!!

Merci les gars pour l'accrochage!!

accrochage expo/






LA GALETTE DE MOULINS 1 bis rue de Mulhouse à Lille ouvert du mardi au jeudi de 11h30 à 14h30!!

restaurant d'application de la Protection Judiciaire de la Jeunesse...

samedi 20 septembre 2008

prochainement...

...à partir du 14 octobre...nouvelle exposition à Lille Moulins..."la Galette de Moulins"

dimanche 14 septembre 2008

"Si quelqu'un ne te sourit pas, sois généreux et offre ton sourire.
Personne n'a plus besoin d'un sourire que celui qui ne peut sourire aux autres" dalai lama

mercredi 13 août 2008

Berlin août 2008






quelques jours passés à Berlin...

Tacheles, ...squat d'artistes investi après la chute du mur de Berlin... lieu qui devrait disparaitre prochainement...

mercredi 30 juillet 2008

projet artistique ...

Dès la rentrée de septembre je vais participer à un projet avec une école primaire du Puy de Dôme en Auvergne.

J'ai eu un contact suite à un article de presse paru dans le Fémina Centre France en 2006. Je vais laisser des tableaux de la série "fil à livre" ainsi qu' un projet pédagogique déjà réalisé avec l'école Anatole France de Roubaix en 2005......Les enseignantes seront libres ainsi que les petits auvergnats de l'utiliser ou non...Leur projet est la rencontre avec un artiste et son travail et ...le fil...
à la fin de l'année scolaire j'irai rencontrer les enfants et des échanges auront lieu sur leurs travaux, les miens, les anciens et les nouveaux...

Joli projet, jolie rencontre...

D'autres nouvelles sur ce blog au fil des jours dès septembre.

journées portes ouvertes des ateliers d'artistes

Cette année encore, j'ai le plaisir de participer à la manifestation organisée par

le Conseil Général du Nord:

"les journées portes ouvertes des ateliers d'artistes"


le samedi 18 octobre et le dimanche 19 octobre...




Je propose des ateliers artistiques afin de découvrir une technique et de pratiquer.

Le matériel est fourni .

les ateliers sont gratuits, inscriptions obligatoires.

Mais j'en reparlerai....




mardi 22 juillet 2008

De beaux projets artistiques pour la rentrée de septembre...

Je vous en reparle prochainement...

lundi 14 juillet 2008

travaux préparatoires




sur papier de soie et encre de Chine

juillet 2008

vide...plein... se découvrir... se cacher...

En faisant du vide, j'ai envie de faire d'autres essais...

Avec du papier de soie, et papier de riz... encre de Chine pour la douceur que ça procure...

travaux préparatoires sur papier de soie, pour collage sur toile ou carton...

Jeux de transparence...

en écoutant Jack Johnson...


Découvrez Jack Johnson!


trouvailles...






en faisant du vide, je retrouve quelques travaux anciens qui datent "Du Camion" 2000, 2001....

gouache, collage, acrylique, huile...



mercredi 9 juillet 2008


Petite pause artistique...


En attendant allez découvrir le site d'une revue que j'aime

celui de la revue AZART





dimanche 8 juin 2008

inspiration cantalienne





monotype à l'huile sur papier
juin 2008

Nicole FRAYSSE


...paysages et villages cantaliens... enfin ...presque.....Inspirée du .Château d'Aleuze, de Vic sur Cère, d'Aurillac, des burons en montagne...

1ère étape...Envie de coller ce monotype sur toile apprêtée, avec acrylique blanche, rajout de vieux journaux... Mélange de "ruralité" et d'abstraction...

En travaillant ces monotypes, j'ai écouté Loreena Mckennitt "An ancient Muse" voyage sur la trace des celtes et de leur histoire, à travers divers chemins historiques et géographiques, de la Mongolie, à la Chine, en passant par le Cappadoce en Turquie, l'île grecque de Chio...

Les auvergnats ont des racines latines mais aussi arvernes...les Arvernes font leur apparition plus tôt dans nos sources, à l'occasion de leur confrontation avec les Romains durant le IIe siècle av. J.-C. (voir ci-dessous) et par les récits du grec Poseidonios. Ce dernier ayant voyagé en Gaule celtique au début du Ier siècle av. J.-C., y a recueilli des traditions antérieures..(source wilipédia)

Les arvernes sont le peuple celtique d'Auvergne.

Et les auvergnats de grands voyageurs...J'y reviendrai prochainement en évoquant ces voyages vers l'Espagne notamment.

Qualité photo très moyenne appareil photo de portable!!(j'ai plus d'appareil!!!!!!! wahoooooooooooooooo!!)